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    J’aime (sonnet)

     

     

     francoiseseylac 

     

     

     

    J’aime ton regard doux et calme sur mon âme,

     Epanché de ton humeur féconde, apaisante ;

     J’aime le velours moiré de ta voix chantante

     Gorgée des fruits du soleil, dont je me pâme.

     

    Frêmis et blêmis ô mon pauvre coeur de femme,

     Embrasé des tourments à la liesse éprouvante ;

     Ô fuis miracle des alizés amarantes !

     Tu me déchires du transport dont je me blâme.

     

    J’aime ta haute silhouette qui va filant,

     Aux heures matines sous la mitraille au vent,

     Et se meurt peu à peu dans le pâle horizon.

     

    J’aime et je pleure éperdue de trop aimer ;

     Mes bras avides de toi, tout désemparés,

     Se referment aux confins de ma déraison.

     

    « Quelque si doux espoir où ma raison s'appuie.Roses »

  • Commentaires

    1
    Mercredi 14 Septembre 2016 à 06:26

    Un amour ne peut conduire à la déraison, il structure et rend fort

    Amicalement

    Claude

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    2
    Mercredi 14 Septembre 2016 à 07:11

    Aimer à perdre la raison??

    bonne journée

    bisous

    marie

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