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La philosophie de l'amour
La philosophie de l'amour
Les fontaines se mêlent aux rivières,
Les rivières à l'Océan,
Les vents du Ciel s'unissent à jamais
Avec une douce émotion;
Rien dans le monde n'est solitaire
Toutes choses par loi divine
En un esprit se rencontrent, se mêlent.
Pourquoi pas le mien et le tien ?
Vois, les montagnes baisent le haut Ciel,
Les vagues l'une l'autre étreignent;
Nulle sœur-fleur ne serait pardonnée
Si elle dédaignait son frère;
Du soleil la lumière étreint la terre,
Les rais de lune baisent la mer:
Mais que vaut donc tout cet ouvrage tendre
Si toi tu ne m’embrasses pas ?
Percy Bisshe Shelley
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Commentaires
Bonjour,
Ça baise ou ça embrasse des rais de lune ?
Bisous taquins ;-)
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Vendredi 26 Février 2016 à 13:56
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Bonjour Danielle...
J'allais te taquiner, mais Rafaël m'a devancé hahaha... Du coup, c'est tombé à l'eau (dans la mer baisée par les rais de lune, justement), je m'abstiens, mais je te dis que ce poème est magnifique. Je sais, tu ne l'as pas écrit, et d'ailleurs merci des découvertes qu'on fait chez toi, là encore, je ne connaissais pas.
Ah... L'amour et ses interrogations. L'amour et ses complexités, ses complications... À lire Percy Bisshe Shelley, on dirait que la nature fait l'amour naturellement (c'est le cas de le dire !), sans se poser de questions. Et nous, ne sommes-nous plus une part de cette nature ? Ou peut-être que nous avons changé de statut, que nous nous situons désormais quelque part entre la terre et Dieu... (houla la, je déraille là ... quoique)
Belle journée. Bisous.
FP
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Philosophe de l'amour qui marie la terre la mer et les airs pour obtenir de sa belle un baiser
Amicalement
Claude