• Petit poème sans prétention inspiré par ce vers célèbre d'Agrippa d'Aubigné (qui est un homme malgré son prénom féminin !), par les sentiments qui m'animent pour le moment et par les roses du jardin qui me plaisent d'autant plus qu'elles sont peu nombreuses et ont un air fragile... 

     

     

     

    Toute ressemblance avec une personne etc. etc. ... ne serait pas purement fortuite. Mais qu'on se le dise, ceci est un clin d'oeil malicieux, plein de tendresse au fond ...

     

     

     

    "Une rose d'automne est plus qu'une autre exquise"

     Belle métaphore de Monsieur d'Aubigné !

     Quel homme d'expérience ! Quel poète éclairé !

     Quel très fin connaisseur ! Mon Dieu, il m'a conquise !

     Cela me plait assez... Je vous tairai mon âge !

     Mais sachez que les ans ne m'ont pas rendue sage...

     

     

    Même si votre avis est différent du sien

     (Que vous soyez séduit par jeunesse ou tendron

     Ou que vous soyez, vous, jeune fille, oisillon),

     Vous conviendrez sans peine que, dans votre jardin,

     La rose de septembre a ceci de magique

     Qu'elle se fait rare et frêle, ce qui la rend unique !

     

     

    Elle a un charme fou en cet été qui fuit...

     Dans un beau contre-jour de lumière automnale

     Ou parée des perles des bruines matinales,

     Frémissant, frissonnant ou ployant sous la pluie.

     De bonne volonté, toutes éclairent mes jours !

     Je vous laisse apprécier leur grâce, à votre tour...

     

     

     

     

     

     

    « Amour secretEtoiles filantes »

  • Commentaires

    1
    Jeudi 29 Octobre 2015 à 07:23

    Frêles et fragiles, chacune de ces roses est unique

    Amicalement

    Claude

    2
    Jeudi 29 Octobre 2015 à 09:04

    Bonjour,

    La jeunesse se fane vite. Pierre de Ronsard l'a très bien illustré avec :

    Mignonne, allons voir si la rose
    Qui ce matin avoit desclose
    Sa robe de pourpre au Soleil,
    A point perdu ceste vesprée
    Les plis de sa robe pourprée,
    Et son teint au vostre pareil.

    Las ! voyez comme en peu d'espace,
    Mignonne, elle a dessus la place
    Las ! las ses beautez laissé cheoir !
    Ô vrayment marastre Nature,
    Puis qu'une telle fleur ne dure
    Que du matin jusques au soir !

    Donc, si vous me croyez, mignonne,
    Tandis que vostre âge fleuronne
    En sa plus verte nouveauté,
    Cueillez, cueillez vostre jeunesse :
    Comme à ceste fleur la vieillesse
    Fera ternir vostre beauté.

    Bisous d'un vieux hibou

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