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Embarquer loin...
EMBARQUER LOIN…
Mes blessures du cœur suppurent et me font peur
J’ai mon âme envolée…en état de torpeur
Qui me laisse sans voix, tellement fatiguée
Honteuse et délabrée par ces mots harangués.
Je voudrais m’endormir, faire un rêve lointain
Où je naviguerais vers un lieu incertain
Vers une île de paix et de tranquillité,
Sans cris…L’île des mots gentils et chuchotés.
Et la mer agitée me bercerait sans fin
Solide embarcation escortée de dauphins,
Avec pour seul bagage des blocs et des stylos,
Et mes chats et mes chiens compagnons matelots.
Surtout pas de miroir pour pouvoir ignorer
Dégâts du temps, des ans qui donnent des regrets.
Surtout pas d’un homme pour vous invectiver :
« Pauvre conne, regarde toi et va crever ! »
Mon bateau est resté amarré trop longtemps
Dans un port déserté par l’amour…Il est temps
D’embarquer en gardant des espoirs de bonheur,
Dispersant dans le vent tous les mots du malheur.
Brigitisis
Ces jours-ci, quelques poèmes écrits, restés dans un tiroir...et retrouvés...
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Commentaires
Beaucoup de douleur dans ce poème, on pense à tort que la vie est cruelle, mais ce n'est pas la vie qui fait saigner les cœurs, c'est bien souvent l'absence de vie, car la vie c'est l'amour.
Amicalement
Claude
PS: Comme tu peux le constater, je viens te visiter depuis mon nouveau site que je garantis sans publicité
Bonjour Danielle... Ah ! Ton blog est reparti ! ... De ce poème, je veux retenir l'espoir qui chante sa loi à la fin. On n'a pas toujours le choix, mais quand l'occasion se présente de partir, pourquoi ne pas se laisser tenter ? Quoique s'évader en rêve, c'est déjà un bon début, ça sert au moins à se donner des idées et à ne pas se morfondre. L'espoir peut tout, à condition de l'entendre un minimum.
Quand tu dis "poèmes écrits, restés dans un tiroir... et retrouvés", cela veut dire que Brigitisis, c'est toi ?
Bisous, beau mercredi.
FP
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Mercredi 13 Avril 2016 à 10:56
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coucou Danielle,
Je suis contente de retrouver ton blog ouvert et pourtant ce poème me ramène bien des années derrière comme ci il parlait de ma vie...Un jour on finit par ne plus supporter les "pauvre conne" qui nous rabaissent tout le temps et on préfère couper les amarres d'un bateau même si on sait que la mer ne serra pas forcément belle mais parfois il faut savoir risquer afin de ne pas perdre l'essentiel qui est la vie!
Les blessures du coeur suppurent tout le temps, mais un jour elles ne font plus peur!
J'aime beaucoup cette poésie qui fait mal mais qui est tellement vraie.
Gros bisous Danielle, j'avais peur que tu fermes ton blog.
Pour la pub, il faut que tu charges un bloqueur de pub,
je te mets le lien de noisette, elle préconise ceux qui sont adaptés aux programmes de chacun
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Gros bisous encore et belle soirée à toi Danielle, et j'espère que tout va s'arranger.