• IL

     

    «IL»

     

     

     

    Le voilà ce moment tellement redouté

     Où il sourit à une autre femme que toi,

     Ce sourire charmeur mit ton cœur en émoi

     Et te fit supporter des années sabotées.

     

     

     

    Il a dans le regard la douceur de l’amour,

     Quand il joue le gentil il est si séducteur,

     Mais tu sais maintenant le brillant imposteur,

     Les mots comme des coups, sa vision de toujours.

     

     

     

    Il cache bien son jeu comme un chat innocent

     Contemple la souris avec un air absent

     Pour mieux la torturer jusqu’à la mettre en sang…

     Certains jours le spectacle en fut indécent.

     

     

     

    Diminuée, écrasée, tu ne peux plus lutter

     Contre un raz de marée de mots trop acérés,

     Comme des coups portés qui te blesseraient. :

     Insultes, cruautés, reproches immérités.

     

     

     

    Tu remets en question tout ce que tu étais,

     Tout ce que tu aimais devient controversé

     Ton cœur et ton esprit semblent cadenassés…

     Un labyrinthe où tu perds ton identité.

     

     

     

    Culpabilisée de tout ce qui fait ta vie,

     Tu te laisses écraser avec l’envie de rien

     Tu ne sais plus pleurer, tu essaies d’être bien

     Entres doutes et espoirs, triste et sans envie.

     

     

     

    Un jour le prédateur se trouve une autre proie

     Il s’en va sans regret vers sa nouvelle vie

     Te laissant déprimée, triste et asservie…

     Un amour piétiné, reste le désarroi.

     

     

     

    Il se veut homme libre jusqu’au bout de sa vie,

     Le temps qui passe vite et l’âge qui fait peur

     Et un dernier mirage d’éternité trompeur

     Ultime espoir pour ses rêves inassouvis.

     

     

     

    Si fort dans son orgueil et dans sa vanité

     Laissant l’autre meurtrie de mots qu’on n’écrit pas

     Il quittera ta vie… tu te reconstruiras

     Sans ombres du passé, sans culpabilité.

     

     

     

     

     

    Brigitisis

     

     

     

    Une leçon de vie en simples mots.

     

     

     

     

     

    « ElévationEmbarquer loin... »

  • Commentaires

    1
    Mercredi 6 Avril 2016 à 11:51

    coucou Danielle,

    Un poème qui me parle et qui me touche particulièrement et qui pourrait être le résultat de deux poèmes que j'ai écrit il y a plusieurs années sur deux personnes complètements différentes et en même tant tellement identique sur leur besoin de faire souffrir l'autre.

    Je crois que nous sommes beaucoup sur cette terre a avoir croisé ce style de personnage, homme ou femme, qu'importe le sexe du pervers, les victimes en sont profondément marquées pour le reste de leur vie.

    Le cynisme va parfois bien au-delà d'une simple histoire de coucherie.

    Gros bisous Danielle et belle journée à toi

    2
    Jeudi 7 Avril 2016 à 07:34

    Ce genre de prédateur détruit totalement sa victime avant de la laisser, bien souvent c'est en lui autant la vie après la lui avoir pourri. Il faut savoir que ce genre de prédateur existe aussi au féminin, même si c'est le masculin le plus fréquent.

    Amicalement

    Claude

      • Jeudi 7 Avril 2016 à 09:15

        rien à rajouter a ce que tu as dit

        marie

    3
    Jeudi 7 Avril 2016 à 10:03

    Bonjour,

    Détruire est facile, reconstruire l'est nettement moins...

    Bisous

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