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La rose
La rose
Imitation de Walter-Scott
Aux derniers feux du jour, solitaire et pensive,
J'errais sur le rivage, et mon oeil incertain
Suivait au loin, des flots la course fugitive,
Image du destin.
Entre mes doigts distraits une rose pressée
S'échappe, et roule au sein du torrent écumeux;
Bientôt la tendre fleur, sur l'onde balancée,
S'éloigne de mes yeux.
Elle fuit, elle fuit; cette douce victime
Glisse sans résister et sans prévoir son sort;
Doit-elle, hélas! périr dans un profond abîme,
Ou rencontrer un port?
Un jeune coeur, ainsi se livre à la tendresse,
Et suit les mouvements dont il est agité.
L'infortuné se croit conduit par son ivresse
A la félicité.
Mais la rose, bientôt par le torrent brisée,
Sur de funestes bords se fane sans retour.
Et la jeune beauté, triste et désabusée,
Déplore son amour.
Juin 1822 (à l'âge de 17 ans)
LUCIE PIGACHE COUEFFIN
(1805 -1887)
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Commentaires
Coucou Danielle,
la rose, la plus belle des fleurs au coeur tendre se lasse parfois d'attendre et finit par mourir sans même avoir vécu quand elle manque de l'essentiel.
17 ans et déjà beaucoup de douceur, de tendresse et de poésie dans les mots.
Belle semaine à toi Danielle et gros bisous du coeur
(j'espère que tu as de bonnes nouvelles de ton ami)
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bonjour Danielle
je passe te dire merci pour ta fidélité c'est une grande qualité tu sais ici le temps en Bretagne est très moyen mais quand même de belles éclaircies ton poèmes est beau mais d'une grande tristesse mais j'apprécie tes lignes passe une belle soirée et pour toi un gros bisou monette