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Mon copain quotidien
Ce matin faisant le ménage
Avec la fenêtre pour horizon,
J'ai aperçu ton brun plumage
Passer tout près de la maison.
Rouge-gorge si familier,
Mais jusqu'où vas-tu aller ?
Quand je suis dans le jardin,
Je sais que tu n'es pas loin,
Ton plastron rouge te trahit,
Je vois alors que tu me suis.
Dès que j'ouvre une porte,
Aussitôt le vent m'apporte
Ton chant si particulier
Que toujours je reconnais.
Lorsque se fait sentir l'hiver,
Que les arbres ne sont plus verts,
Tu te rapproches encore de moi
Et je comprends que tu as froid.
Je cours vite chercher le pain
Qui apaisera ta faim
Et te fera revenir
Avant que le jour n'expire.
Demain, tu chanteras encore
Au moment où s'éveille l'aurore.
Pour ton petit déjeuner,
Grains et miettes sont préparés,
Et si jamais je suis en retard,
Tu me le fais vite savoir.
Tu insistes, et ta demande
Se fait vraiment obsédante.
Du fond de la cuisine j'accours
Afin de voler à ton secours.
Enfin, te voilà rassasié,
L'estomac calé et le corps réchauffé.
Tu penches ta tête gracieuse
Et ta petite mine rieuse
Me nargue depuis la branche
Où sans fin, tu te déhanches.
Tu es mon très grand copain,
Et si par hasard un matin
Tu n'es pas au rendez-vous,
Je crains toujours que le matou
N'ait eu raison de ta vigilance.
Mais aussitôt je sens ta présence.
Rassurée, ma journée commence,
Et toi là-haut, tu te balances !
Nicole Bouglouan
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Commentaires
Très belle poésie qui sent bon le printemps, allez il est temps de s'occuper de la couvaison.
bonne journée
bisous
marie
Hello,
Bien sûr que tu peux récupérer mon texte.
Tout est gratos ;-)
Bisous
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Samedi 2 Avril 2016 à 11:57
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Bonjour Danielle,
J'ai le même à la maison et hier il chantait dans le parc de mes chèvres pendant que j'étais en train de nettoyer leur cabane!! Moi je soufflais et lui il chantait!!!!
Dans ma pelouse j'ai deux énormes tilleul et à celui qui donne face à la fenêtre de mon bureau j'ai accroché des mangeoires pour les mésanges alors, tous les matins, je regarde au pied de ce tilleul espérant apercevoir cette boule de plume à la gorge toute rouge sautiller dans l'herbe pour voler quelques graines tombées sur le sol!
Enfin il est venu dans notre jardinet,
Sautillant sur un tronc il observe et surveille,
Son torse cramoisi semble enflammer la treille ;
Ce petit rouge gorge n'est pas un sansonnet !
Merci pour tes mots Danielle et je reviendrai te lire très vite.
Belle soirée à toi
bises
bonjour danielle
merci pour ce poème pleins de douceur j'aime par dessus tout les oiseaux mais pas en cage ce n'est pas leur vraie vie je t'embrasse et passe un bon dimanche chez nous grande fête de la mer c'est le départ de la transt a g 2r concarneau st bart temps moyen pour le départ gros bisousss monette
Bonjour d'un dimanche matin ensoleillé, Danielle !
Je n'ai pas vu de rouge-gorge, mais des mouettes tournent au-dessus de mon quartier, quelques corbeaux, des pigeons bien sûr, et parfois un merle... Et c'est déjà beaucoup, pour Paris ! hihihi.
Profite bien aussi de cette journée, avant peut-être que ça ne se couvre dans l'après-midi, sait-on jamais.
BISOUS
FP
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Une douce poésie pour ces petits compagnons qui égaient nos matins et enchantent nos journées
Amicalement
Claude