• Feuilles volantes

     Le ciel se fait lourd quand râlent les pupitres

    Annonçant dans la cour un vide insoutenable

    Et le cœur enchaîné, sous la coiffe du pitre,

    S’entrechoque aux paroles de maîtres de sérénades.

    Les rêveries s’élèvent et frôlent l’amertume

    Des sombres feuilles folles qui tangent en narguant

    Les évadés punis, aux mains griffées de plumes

    Dont leur omniprésence n’en fait que des absents.

    Quand grincent les miroirs aux couleurs de la nuit,

    Annonçant la tempête au fond des encriers,

    Une larme de pluie se transforme en l’ennui

    D’une vie qui s’achève dès la fin de l’été.

    Isaac Lerutan, 2011

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  • Commentaires

    1
    Vendredi 2 Octobre 2015 à 08:18

    C'était une autre époque, c'était un autre temps, les sergent major tachaient le blanc papier, dépassant la ligne et maculant les doigts en d'innombrables taches. Septembre avec ses odeurs de bois ciré, de craie et de tableau noir

    amicalement

    Claude

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    2
    Samedi 3 Octobre 2015 à 11:44

    merci Danielle , je vous souhaite un beau weekend  gros bisous   A+  amicalement

    3
    Samedi 3 Octobre 2015 à 16:17

    Merci pour ce magnifique poème

    bon week end

    bisous

    marie

    4
    Mardi 6 Octobre 2015 à 20:22

    Un autre temps...mon enfance de fille d'instit ...me reste des cahiers d’écoliers.

    zibous mouilles

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