-
Feuilles volantes
Le ciel se fait lourd quand râlent les pupitres
Annonçant dans la cour un vide insoutenable
Et le cœur enchaîné, sous la coiffe du pitre,
S’entrechoque aux paroles de maîtres de sérénades.
Les rêveries s’élèvent et frôlent l’amertume
Des sombres feuilles folles qui tangent en narguant
Les évadés punis, aux mains griffées de plumes
Dont leur omniprésence n’en fait que des absents.
Quand grincent les miroirs aux couleurs de la nuit,
Annonçant la tempête au fond des encriers,
Une larme de pluie se transforme en l’ennui
D’une vie qui s’achève dès la fin de l’été.
Isaac Lerutan, 2011
-
Commentaires
Un autre temps...mon enfance de fille d'instit ...me reste des cahiers d’écoliers.
zibous mouilles
Vous devez être connecté pour commenter
C'était une autre époque, c'était un autre temps, les sergent major tachaient le blanc papier, dépassant la ligne et maculant les doigts en d'innombrables taches. Septembre avec ses odeurs de bois ciré, de craie et de tableau noir
amicalement
Claude