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    Quand l’abeille, au printemps, confiante et charmée,
    Sort de la ruche et prend son vol au sein des airs,
    Tout l’invite et lui rit sur sa route embaumée.
    L’églantier berce au vent ses boutons entr’ouverts ;
    La clochette des prés incline avec tendresse
    Sous le regard du jour son front pâle et léger.
    L’abeille cède émue au désir qui la presse ;
    Ella aperçoit un lis et descend s’y plonger.
    Une fleur est pour elle une mer de délices.
    Dans son enchantement, du fond de cent calices.
    Elle sort trébuchant sous une poudre d’or.
    Son fardeau l’alourdit, mais elle vole encor.
    Une rose est là-bas qui s’ouvre et la convie ;
    Sur ce sein parfumé tandis qu’elle s’oublie,
    Le soleil s’est voilé. Poussé par l’aquilon,
    Un orage prochain menace le vallon.
    Le tonnerre a grondé. Mais dans sa quête ardente
    L’abeille n’entend rien, ne voit rien, l’imprudente !
    Sur les buissons en fleur l’eau fond de toute part ;
    Pour regagner la ruche il est déjà trop tard.
    La rose si fragile, et que l’ouragan brise,
    Referme pour toujours son calice odorant ;
    La rose est une tombe, et l’abeille surprise
    Dans un dernier parfum s’enivre en expirant.

    Qui dira les destins dont sa mort est l’image ?
    Ah ! combien parmi nous d’artistes inconnus,
    Partis dans leur espoir par un jour sans nuage,
    Des champs qu’ils parcouraient ne sont pas revenus !
    Une ivresse sacrée aveuglait leur courage ;
    Au gré de leurs désirs, sans craindre les autans,
    Ils butinaient au loin sur la foi du printemps.
    Quel retour glorieux l’avenir leur apprête !
    A ces mille trésors épàrs sur leur chemin
    L’amour divin de l’art les guide et les arrête :
    Tout est fleur aujourd’hui, tout sera miel demain.
    Ils revenaient déjà vers la ruche immortelle ;
    Un vent du ciel soufflait, prêt à les soulever.
    Au milieu des parfums la Mort brise leur aile ;
    Chargés comme l’abeille, ils périssent comme elle
    Sur le butin doré qu’ils n’ont pas pu sauver.

    Louise Ackermann, Contes et poésies (1863)


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    La couseuse

    La couseuse 

     

    Elle coud, elle coud tout le temps

    Pour que tout soit comme avant

    Tout est fait d'empiècements

    Pour que ça dure longtemps

     

    Les mains sont bien abîmées

    Tant de fois elles ont portées

    Le corps a beaucoup changé

    Tant de saison sont passées

     

    L'esprit souvent somnolent

    Les pensées d'un fol instant

    Viennent danser par moment

    Ramène les bons sentiments

     

    Les journées étaient chargées

    Besoin de lever le nez

    Pour voir où mettre le pied

    Ainsi d'hiver en été

     

    Le froid l'a pliée souvent

    Elle a manqué d'argent

    Le pain gagné bravement

    Elle souffrait tout simplement

     

    Les meubles sont patinés

    Seule valeur le bouquet

    Cueilli dans le jardinet

    De loin son coin préféré

     

    La vie s'est vite écoulée

    Elle n'a pas eu de poupée

    Son mari s'en est allé

    Le présent l'a dépassé.

     

    « Les écrits de Valérie »

    Valérie Gosselin

    La couseuse


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  • Robert Vigneau :


    L'appel de l'arbre

    Appel de l'arbre

     

    Dans l’arbre

     

    Ne voyez-vous pas
    Ces branches ces bras
    Ces feuilles ces mains
    Qui supplient en vain ?

     

    N’entendez-vous pas
    La plainte tout bas
    Dans le vent la voix
    Qui tremble d’effroi ?

     

    C’est qu’une âme pleure
    Dans l’arbre et demeure
    À jamais en larmes
    Captive d’un charme.

     

    Pour la délivrer
    Il faudrait l’aimer.

     

     


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  • Quelques consolations aux misères de ma vie

     

    Les sanglots longs des violons de Paul Verlaine

    La voix de Jacques Douai chantant File la laine

    Mon gros Victor Hugo feuilleté au hasard

    La Symphonie Haffner d’Amadeus Mozart

    M’éveiller le matin comme le jour se lève

    En souriant encore à quelque absurde rêve

    Chaque jour dépouiller Le Monde et regretter

    Le vieux journal de Beuve et de Viansson-Ponté

    Ne pas être dans son Carnet nécrologique

    Savourer une blague importée de Belgique

    La première hirondelle et le premier lilas

    Déguster un carré – ou deux – de chocolat

    Écouter le pinson le merle et la mésange

    Guetter au soir furtif le passage des anges

    Voir frémir de désir les moustaches du chat

    Sentir l’odeur des foins que mon voisin faucha

    Après un long conflit le succès des grévistes

    Un Ronsard découvert par un vieil archiviste

    Sainte Anne de Vinci mon petit Manessier

    Écrire quelques vers Lire un bon policier

    Tenir très court en laisse Internet et sa clique

    Savourer les clichés d’un pantin politique

    Un soleil de printemps timide et velouté

    Une déculotté d’un peuple d’enfootés.

    Monet Nerval Messiaen Guillaume Apollinaire

    Villon Rouault Musset dans mon antiphonaire

    Traiter de « vieil idiot » un jeune écervelé

    Étagère ou sonnet me mettre à bricoler

    Être salué gaiement par un ancien élève

    Au Jour des Rois glisser au plus jeune la fève

    Découvrir un poète à son premier recueil

    Ne pas faire la sieste au fond de mon fauteuil

    Au soir de canicule arroser les parterres

    Relire Les Copains et Les Trois Mousquetaires

    Tailler un vieux rosier Planter un réséda

    Recevoir un recueil de Goffette ou Réda

    Une voix nue d’enfant récitant un poème

    Un signe de bonheur venu de ceux que j’aime

    L’infinie nullité d’un show présidentiel

    Après l’averse voir se lever l’arc-en-ciel

    Mon nom sur l’école à Saint-Hilaire-des-Loges

    Revoir mes grands-parents en remontant l’horloge

    Malgré mon vieux visage et les rides des ans

    Recevoir un sourire inconnu d’un passant

    Et dans la litanie de mes bonheurs de vivre

    Avoir pu ce matin oser écrire : À suivre.

     

    Ombres légères.

    Jacques Charpentreau

     


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  • Le petit clown blanc de la lune

     

     

     

    Le petit clown blanc de la lune

    Joue du violon, bat du tambour,

    Jongle avec des noyaux de prunes,

    Des diamants, des pommes d’amour,

    Dans la douce nuit de velours.

     

    Le petit clown blanc de la lune

    Se balance au ciel en rêvant ;

    Par-dessus la mer et les dunes,

    Il se laisse bercer au vent

    Sur son grand trapèze volant.

     

    Le petit clown blanc de la lune

    Me regarde au fond de la nuit.

    Il console mes infortunes,

    Il me sourit, pâlit, et puis

    Le petit clown s’en va sans bruit.

     

    La carpe de mon pommier.

    Jacques Charpentreau

     


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  • La visite discrète du bruant hudsonien

    Bernard Cloutier

     

    © photo Cephas Wikimedia Le bruant hudsonien s’active plus souvent au sol, grattant la neige sous les stations d’alimentation.

    Oiseau discret, le bruant hudsonien réside chez nous en automne et en hiver, mais on ignore souvent la présence de ce petit oiseau brun ressemblant vaguement à un moineau domestique.

     

     

      

    Cet oiseau, au ventre blanc gravé d’une tache noire en son centre, s’agite dans nos parages de novembre à avril. En provenance des territoires nordiques, le bruant hudsonien migre vers le sud du Québec, de l’Ontario et le nord des États-Unis. Il est observé chaque hiver dans plusieurs régions, dont celles des Basses-Laurentides et de Laval.

     

    Cet oiseau est donc présent dans notre paysage… mais jamais abondant. Dans nos cours et nos jardins, on observe seulement quelques individus au cours d’une saison, quelquefois des groupes de trois ou quatre oiseaux.

     

    Ce bruant déploie une calotte rousse surmontant une large bande grise autour de la tête, un dos ocre et deux raies blanches aux ailes.

     

    Il ressemble beaucoup au bruant familier, mais ce dernier migre habituellement vers le sud au cours de l’automne pour revenir dans nos régions en avril.

     

    Soulignons que le bruant hudsonien se démarque du bruant familier par la présence de ce gros point noir sur la poitrine tout en montrant une taille légèrement supérieure, approximativement 16 cm comparativement à 13 cm pour le bruant familier.

     

    Les femelles et les mâles affichent une parure identique.

     

     

    Le bruant hudsonien visite parfois les mangeoires garnies de graines de tournesol ou de millet. Il s’active plus souvent au sol, grattant la neige sous les stations d’alimentation.

     

    Dans les champs et les endroits buissonneux, il consomme des graines accrochées aux arbustes et aux graminées. Son aspect brunâtre parmi les herbages jaunâtres fait en sorte qu’il peut passer inaperçu aux yeux de la plupart des observateurs de la nature.

     

    Selon les biologistes, les femelles hivernent davantage au sud. Les mâles se déplaceraient moins loin en raison du fait qu’ils doivent retourner en territoire nordique pour conquérir un territoire en vue de séduire les femelles, lesquelles arrivent généralement une quinzaine de jours plus tard.

     

    À la fin du printemps, en territoire boréal, la femelle confectionne un nid tissé de brindilles et de lichen situé dans un arbuste, près du sol. Elle pond de trois à cinq œufs qu'elle couve pendant une période de 10 à 13 jours.

     

    Après l’éclosion, les petites boules de plume restent au nid, nourries par les deux parents. Durant cette période de nidification, ceux-ci modifient leur régime alimentaire. Ils captent des insectes, un mets plus protéinique, afin de nourrir des jeunes oiseaux.

     

    Après une période approximative de huit à dix jours, les jeunes s’envolent et commencent à se nourrir par eux-mêmes, tout en recevant encore de la nourriture de la part des parents durant une quinzaine de jours.

     

    Parmi les 14 espèces de bruants du Québec, le bruant hudsonien est celui qui est observé le plus souvent en hiver dans le sud de la province.

     

    Le bruant hudsonien chante de façon merveilleuse dans son territoire de nidification. Vers la fin de l’hiver, dans nos parages, le mâle peut entonner ce chant pour notre plus grand plaisir.

     

    Il lance plusieurs notes cristallines, suivies par un gazouillis énergique, composant ainsi une ballade harmonieuse qui égaie toute personne sensible à la nature.

     

     


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  • La Vie Après La Vie

    Bonjour!
    Pour ce premier article je vais vous parler de la lecture qui a changé ma façon de voir la vie et qui a fait en sorte que je m'intéresse à tous les sujets qui vont suivre dans ce blog
    .

    « L a Vie Apres La Vie » écrit par le Dr. Raymond Moody


    Ce livre parle de la vie après la mort, de la survie de l'âme après la mort de notre corps physique. Le Dr. Moody est un médecin américain qui se définie en tant que philosophe-psychiatre du sud des États-Unis.

    Pendant plus de 20 ans, il a recueilli divers témoignages de patients ayant vécu des NDE (Near death Experience)"expérience de mort imminente." Ce sont des gens qui à la suite d'un accident ou d’une intervention chirurgicale par exemple, on été déclaré cliniquement mort (aucun signe de vital de la part du corps et du cerveau) mais qui sont ensuite revenue à la vie.
    Beaucoup de ses personnes ont rapporté avoir vu et vécu différentes choses pendant leur "mort" et peu importe leur religion ou leur pays, beaucoup de similitudes reviennent dans les témoignages.
    Certaines personnes peuvent décrire avec exactitude se que les docteur on fait sur leur corps afin de les ramener à la vie, d'autres peuvent aller jusqu'à parler de se à quoi pensait le docteur pendant la réanimation.

    Au fond de moi, d’aussi loin que je me rappel, j'ai toujours pensée que l'âme ne meurt pas avec le corps, mais après la lecture de ce livre, j'en suis convaincu!!

    Parmi les faits similaire rapportés, il y a la revue de la vie, le jugement dernier, la présence d'un être d'amour qui est à vos côté, la lumière qui vous entoure et la sensation incroyable de bien être. Toutes ses personnes n’ont pas vécu toutes les « étapes » de la NDE, certaines sont seulement sorties de leur corps et tout dépendant jusqu’où ils se sont rendus, l’impacte sur la personne sera différent.
    Je vais vous faire un petit résumé de se dont je me souviens par rapport aux similitudes rapporté par les patients.

    *La Sortie du Corps;
    Certains se rappel de leur sortie du corps, ils se souviennent avoir flotté dans la pièce ou ils étaient, d'avoir vu les personne qu'ils aiment attendre dans le couloir et même savoir se à quoi ils pensait à ce moment précis. Certaines personnes ont entendu un bruit sourd lors de la sortie du corps, d'autres non. Certains se sont aussi sentis aspiré dans un long tunnel noir avant de se retrouver hors de leur corps.

    *L'au delà;
    Pour tout les cas de personnes qui ont vu l'au delà, c'est un endroit magnifique, qui regorge d'amour et de lumière. Tout y est lumière mais une lumière qui n'éblouie pas (comme nous n'avons plus nos yeux physique, c'est assez logique..) c'est un endroit paisible ou tout ceux qui sont allé se sentait bien comme jamais ils ne s'étaient senti sur terre, l'amour qu'ils ont ressenti dans cet endroit était inexistant aussi sur terre... Indescriptible.

    *Être de Lumière, Ange;
    Pour ceux qui ont été dans ce lieu de l’au-delà, ils étaient en présence de quelqu'un, souvent cette personne était appelé par les patients un "être de Lumière" ou "un ange". Peu importe la religion, cet être rayonnait et dégageait beaucoup beaucoup d'amour. Il ne vous juge pas, il est "accompagnateur". C’est souvent lorsque vous vous retrouvez avec lui que la Revue de votre Vie va arriver. Il est là à vos côté pour vous aider à traverser ce moment… souvent très douloureux émotivement.

    *La Revue de Votre Vie;
    Tout les patients ne se sont pas rendu jusque là, mais tout ceux qui l'ont vécu on beaucoup changé. Dans l'au-delà, beaucoup de personnes ont revue leur vie, ou je dirais plutôt "revécu" leur vie. Ils voyaient leur vie comme en diaporama plein écran (c'est la seul comparaison que j'ai trouvé…sourire) mais ce retour en arrière est en générale très douloureux émotivement car vous revivez TOUT les moment de votre vie, vous ne pouvez pas zapper un seul moment, une seule minute, de vos pensées jusqu'à vos action. Vous revivez toutes les émotions rattachées à TOUS les événements de votre vie. La peine, la joie, la colère, l'amour que vous aviez à ce moment précis ressenti, mais aussi les émotions que vous avez "entraîné" chez les autres. Quelqu'un qui a conscience de l'effet de répercussion peu sans doute savoir qu'un simple petit geste ou une simple parole peu toucher l'autre beaucoup plus qu'on ne peu le penser. Si à un moment vous avez fait du mal à quelqu'un, vous allez ressentir sa peine, sa tristesse, sa colère... et aussi la tristesse que ça peu engendrer chez les gens qui l'entoure. Mais c'est aussi valable pour les moments d'amour, quand vous revivez un moment ou vous avez donné de l'amour, vous allez ressentir tout cet amour et ce bonheur que vous avez donné à l'autre et le bonheur que vous aussi avez ressenti.
    C'est précisément pour cette raison que les personne qui se sont rendu jusque là reviennent transformé, ils ont réalisé que tout l'amour qu'ils ont donné, souvent, n'équivaut pas au mal qu'ils ont pu faire vivre aux autres sans même s'en rendre compte. Ils reviennent avec tellement d'amour à donner et tellement de compréhension et d'ouverture que leur vie, et aussi celle des gens qui l'entour, change du tout au tout. Ils reviennent dans le but ultime de donner de l'amour aux gens qui les entourent, aider ceux qui en ont besoin, faire le bien autour d'eux et partager leur prise de conscience. Mais ça ne se fait pas aussi facilement que l'ont pourrais l'espérer...


    *Le Jugement Dernier;
    Comme vous le savez, dans beaucoup de Religions, on parle de jugement dernier, souvent fait par quelqu'un... qu'on peut appeler Dieu (terme assez générale) qui évalue. Qui juge votre vie sur terre, vos actions...
    Ceux qui ont pu se rendre jusqu'à la revue de leur vie on dit que ce jugement dernier a bien lieu, mais cette personne qui vous juge, "C'est VOUS!". C'est bien de vous qu'il s'agit, de la prise de conscience que vous faite par rapport du bilan final de tout se que vous avez fait, à vous d'en tirer la leçon... personne ne vous juge, le pire juge qu'il peu y avoir pour soi même, c'est SOI-MÊME !!!


    *Le Retour à la Vie;
    Certaines personne rapporte avoir eu le choix ou non de revenir sur terre, d'autres disent ne pas avoir eu le choix et avoir fait le retour avec un fond de tristesse de quitter cet endroit si paisible. Pour ceux qui ont fait le choix, ils l'ont fait pour les gens qu'ils aiment, leurs enfants, leur famille... mais aussi pour changer leur façon d'être et d'agir. « Quand on prend conscience du bien que l’on peut faire autour de soi, on veut le faire. »

    Pour ceux vivent une NDE « complète » (jusqu"à la revue de leur vie) le retour à la vie de tout les jours n’est pas si facile, leur entourage ne les comprend pas... ils ne veulent pas prendre la peine d'essayer de les comprendre. Peut-être parce qu’ils ne veulent pas croire... ils ne peuvent pas imaginer se que ses personne ont vécu. Les personnes de leur entourage ne les reconnaissent pas, ils ont trop changé. Pendant un temps, ils se disent que c'est le choc, que tout va redevenir comme avant... mais au fil du temps, ils se rendent compte que cette personne a vraiment beaucoup changé, dans sa façon de voir la vie, de comprendre les autres, de les écouter et d'être si ouvert.
    Il nous arrive souvent de vouloir changer les gens qu’on aime pour qu’ils soient plus gentils par exemple, mais quand ça arrive, c'est autre chose. les gens se sentent en présence de quelqu'un de nouveau, de complètement différent qu’il trouve parfois « Trop parfait » ce qui peu causer des tensions certaines famille, la femme ne reconnaît plus son mari, qui est Trop gentil avec tout le monde, qui ne fait plus de colère, ne réagit plus à ses colères à elle et qui n'est plus du tout intéressé par toutes les valeur monétaires et matériel de ce monde... en lisant ça, vous vous dite mais pourquoi ne pas accepter quelqu’un qui est devenu meilleur ? Parce qu’ils ont l’impression de ne plus connaître cette personne avec qui ils avait beaucoup d’affinité, il voient une trop grosse différence qui les séparent... une nouvelle vision de la vie qu’il n’arrivent pas a ressentir.
    Ce n'est facile ni pour l’un ni pour l'autre. La personne qui a vécu la NDE se sent incomprise, seul... et l'autre se sent en présence d'un inconnu.
    C'est souvent pour ces raison que les personne ne parlent de leur expérience, de peur que les gens les rejette, les juge, les traite de fou... leur disent que ce sont des hallucinations du aux médicaments donné à l'hôpital...
    Si le Dr.Moody a rédigé ce livre et a fait des recherches poussé à ce sujet, c'est justement à cause de toutes ses similitudes rapportée par beaucoup beaucoup de patients dans les hôpitaux et ce peu importe leurs croyances religieuse. Les description rapporté par les patients de l'intervention chirurgicale, la précision des événement entourant l'intervention (que seul quelqu'un d'expérimenté en chirurgie peu décrire avec autant de précision) au fait que des témoignages soient rapportés à travers le monde… tout ses éléments on fait en sorte que le Dr. Moody s'est rendu compte que ce phénomène méritait d'être étudié avec sérieux.
    Dans son livre il n’affirme pas qu’il y a la vie après la mort, il rapporte les éléments de ses recherches, ensuite à vous je juger. Moi j'y crois!!!


     

    Il a aussi écrit une suite à son premier livre, qui s'intitule
    "Lumière Nouvelle sur La Vie Après La Vie"
    qui parle surtout des répercussion que celle-ci a eu sur le "Après" ... le retour àla vie de tout les jours après la NDE. Livre très intéressant, un bon complémentaire!
    Je vous les recommande fortement, si vous avez perdu quelqu'un ou si vous avez peur de la mort, car depuis que j'ai lu ces livres, elle ne me fait plus aussi peur et j 'accepte mieux le départ des gens qui quitte ce monde...car ce n'est pas une fin, mais une continuité, en constante évolution.


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    Le chant

     

    On ne voit pas l’oiseau qui chante
    Au cœur de la nuit de velours.
    C’est le rossignol en amour
    Et sa chanson est plus troublante
    D’être d’ombre la voix qui sourd.

     

    Dans l’obscurité du poème
    On ne sait qui chante et pourtant
    On écoute le cœur battant
    Car c’est le chant de l’amour même.
    Quelle est cette voix qu’on entend ?

    Le fil d’or.

     

    L'oiseau

     

    On ne voit pas l’oiseau

    Qui chante au fond du bois.

    Il fait tinter pour toi

    Le cristal du silence.

     

    Il est l’oiseau sans nom

    L’oiseau qu’on ne voit pas.

    On le sait tout petit

    Dans le cœur noir des branches.

     

    Retiens un peu tes pas

    Pour l’écouter chanter.

    Tu sais qu’il se taira

    Si tu marches vers lui.

     

    Écoute l’invisible.

    Plus tard, demain, l’hiver,

    Tu l’entendras en toi,

    Lointain écho du chant.

    La fugitive.


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  • Khalil Gibran 

     

     

     

    Et une femme qui portait un enfant dans les bras dit, 

    Parlez-nous des Enfants.

    Et il dit : Vos enfants ne sont pas vos enfants.

    Ils sont les fils et les filles de l'appel de la Vie à elle-même,

    Ils viennent à travers vous mais non de vous.

    Et bien qu'ils soient avec vous, ils ne vous appartiennent pas. 

    Vous pouvez leur donner votre amour mais non point vos pensées,

    Car ils ont leurs propres pensées.

    Vous pouvez accueillir leurs corps mais pas leurs âmes,

    Car leurs âmes habitent la maison de demain, que vous ne pouvez visiter, 

    pas même dans vos rêves.

    Vous pouvez vous efforcer d'être comme eux, 

    mais ne tentez pas de les faire comme vous.

    Car la vie ne va pas en arrière, ni ne s'attarde avec hier. 

     

    Vous êtes les arcs par qui vos enfants, comme des flèches vivantes, sont projetés.

    L'Archer voit le but sur le chemin de l'infini, et Il vous tend de Sa puissance 

    pour que Ses flèches puissent voler vite et loin.

    Que votre tension par la main de l'Archer soit pour la joie;

    Car de même qu'Il aime la flèche qui vole, Il aime l'arc qui est stable. 

     

    (extrait du recueil Le Prophète)

     

     


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  • C'est à vous !

     

     

    « Vieux grognon, m'a-t-on dit, le monde vous dépasse.

    N'avez-vous pas vécu ? De quoi vous plaignez-vous ?

    Ce petit peu de temps, ce petit peu d'espace

    Qui furent votre vie, aujourd'hui sont à nous.

    Tout change, vient, s'en va. C'est le progrès. C'est tout.

     

    Et vous vous cramponnez à vos vieilles chimères.

    Du froid de votre hiver, vous rêvez du printemps,

    De la douceur du jour dans votre nuit amère.

    Et comme tous les vieux, d'eux-mêmes mécontents,

    Furieux, vous bougonnez : "C'était mieux de mon temps". »

     

    Mais non ! Tant que je vis, j'aime, souffre, respire,

    Mon temps, c'est aujourd'hui. Le temps passé n'est plus.

    Il y a d'autres jours. J'en ai connu de pires,

    J'en ai connu de mieux. Ils sont tous révolus.

    Le balancier des jours est un maître absolu.

     

    Ce n'est pas le progrès que je crains ou regrette.

    Au contraire, j'attends qu'il amène avec lui

    Ces heureux temps nouveaux promis par les prophètes,

    Cette aurore attendue au profond de la nuit :

    Que le bel avenir soit enfin l'aujourd'hui !

     

    Car je suis impatient et sans doute crédule

    D'espérer voir changer le monde autour de moi.

    « Trop vieux », me disiez-vous ? Qui marche ? Qui recule ?

    On pille, on frappe, on tue. La misère s'accroît,

    Et le profit partout sait imposer sa loi.

     

    Pardon ? Que disiez-vous ? Vous rêviez d'autre chose

    Que la nuit, dormant sur les trottoirs, tous ces gens ?

    Ils payent la rançon du progrès, je suppose...

    Comment faire ? Aujourd'hui, nous n'avons plus d'argent :

    Nous avons des besoins diablement plus urgents !

     

    Télévision, radio, téléphone portable,

    Voiture, ordinateur, internet et Mac Do,

    À portée de la main ce monde délectable,

    Sexe, sable, soleil, vous offre ses cadeaux,

    Sa virtuelle vertu, son crédit, son credo.

     

    Et nous sommes si loin de la terre promise !

    On regarde, on attend, on guette ce qui vient :

    La barbarie barbue et ses femmes soumises,

    Les foules désœuvrées qui n'espèrent plus rien

    De la médiocrité de nos politiciens.

     

    Je suis vieux. Mais pourtant je voudrais que tout change,

    Voir enfin rajeunir ce monde sclérosé !

    Qu'on soit plus audacieux, moins sage, qu'on dérange

    Ce désordre établi, ce couvercle posé

    Sur la vieille marmite, et que l'on ose oser !

     

    Petits vendeurs de drogue et rois de la finance,

    Ceux d'en bas, ceux d'en haut, nos vies dans leur étau,

    Écrasées, pressurées, tout à leur convenance.

    Quand brillent les châteaux, quand brûlent les autos,

    Le peuple souverain retourne à son loto.

     

    Dépassé, dites-vous ? Mais ce monde immobile

    N'en finit pas de s'abandonner aux escrocs,

    Pendant que s'égosille un babillard habile,

    Grand Président qui sourit en montrant ses crocs.

    Ses doigts crochus dans ma poche ont fait un accroc.

     

    Voilà le capitaine aux fils d'or sur sa veste.

    Levons l'ancre ! Voici le temps d'appareiller.

    Je mourrai, jeunes gens, et vous ferez le reste.

    Mes regrets ? Ce seront les amours défeuillées,

    Les amis disparus — le parfum des œillets.

     

    © Jacques Charpentreau.  Mes Bêtes noires.

    PS: Ayant en ce moment quelques problêmes de santé, j'ai programmé des poèmes d'un auteur que j'adore, je passerai vous voir moins souvent.......je suis très fatiguée.

    (Problème à la glande thyroîde .....)


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    Une fleur bleue s’est échappée,

    D’un site de poésie,

    Pour fleurir avec toupet,

    Sur une plage de l'Italie,

    La fleur bleue

    Pourquoi a t-elle poussé là,

    Nul ne le sait bien ma fois,

    Elle voulait donner le la,

    La petite fleur d’autrefois,

    La fleur bleue

    Une fleur bleue s’est échappée,

    D’un site de poésie,

    Pour fleurir avec toupet,

    Sur une plage de l’Italie,

    La fleur bleue

    Alors sans faire de scandale,

    J’ai respiré la fleur bleue,

    J’ai effeuillé ses pétales,

    En priant qu’elle m’aime un peu,

    La fleur bleue

    Je lui ai ouvert mon cœur,

    Des mots difficiles à dire,

    Elle m’a dit d’un ton moqueur,

    Votre doux regard m’attire,

    La fleur bleue

    Qu’elle différence y a-t-il,

    Entre l’amitié l’amour? 

    Avec un regard subtil,

    On dit qu'le temps tue l’amour,

    La fleur bleue

    L’amitié dure plus longtemps,

    Parait que c’est une étoile,

    Et nous sommes trop distants,

    Continuons donc sur la toile,

    La fleur bleue

    Lui répondis-je en riant,

    Jolie fleur je suis trop vieux,

    Je serai mauvais amant,

    Et j’habite à mille lieues,

    La fleur bleue

    Alors sans faire de scandale,

    J’ai respiré la fleur bleue,

    J’ai effeuillé ses pétales,

    En priant qu’elle m’aime un peu

    La fleur bleue

    Puis l’ai mise dans mon cahier,

    De poésie de regrets,

    En la gardant bien séchée,

    Dans mon beau jardin secret,

    La fleur bleue

    Conservant les petites graines,

    Entre l’amitié toujours,

    A la saison des amours,

    Une fleur bleue s’est échappée,

    La fleur bleue

     

    Pour une floraison prochaine,

    D’un site de poésie,

    Pour fleurir avec toupet,

    Sur une plage de Normandie…

    P. CLEON

     


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    " Aimez-vous l'un l'autre , mais ne faites pas de l'amour une chaîne.

     

    Laissez le plutôt être une mer dansant entre les rivages de vos âmes.

     

    Emplissez chacun la coupe de l'autre, mais ne buvez pas à la même coupe.

     

    Donnez à l'autre de votre pain, mais ne mangez pas de la même miche.

     

    Chantez et dansez ensemble et soyez joyeux, mais laissez chacun de vous être seul.

     

    De même que les cordes du luth sont seules pendant qu'elles vibrent de la même harmonie.

     

    Donnez vos coeurs, mais pas à la garde l'un de l'autre.

     

    Car seule la main de la Vie peut contenir vos coeurs.

     

    Et tenez vous ensemble, mais pas trop proches non plus :

     

    car les piliers du temple se tiennent à distance,

     

    Et le chêne et le cyprès ne croissent pas à l'ombre l'un de l'autre. "

     

      

     

    Une belle définition de l'amour et du mariage, non ... ?

     

     

     


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  • On m'a envoyé ce jeu qui m'a bien  amusée

    pour moi ça a marché à 90% j'ai réussi à coincé  le génie!!

    qui est bon joueur.

    Si vous avez 5mn vous pouvez jouer

    C' est simple:

     

    Pensez à n'importe quel personnage

    Entrez tout d’abord votre âge puis le « génie » vous pose des questions

    pour deviner le nom du personnage auquel vous pensez.

     

    Amusez vous bien

    il est vraiment très fort !!!

    c'est quand même époustouflant

     

     

    http://fr.akinator.com/personnages/

     


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  •  

     
     30 janvier · 
     
     
     
      

     

    TRES IMPORTANT : A LIRE ET A PARTAGER ABSOLUMENT ! !!!

    NI LES SOCIALOS, NI LES JOURNALISTES NE LE DISENT !!!!

    ATTENTION
    NOUVEAU PERMIS

    Une de mes connaissances à
    demandé le remplacement de son vieux permis de
    conduire en carton rose en échange il a eu le nouveau
    permis sur carte magnétique format carte vitale ou
    carte bleue mais dessus apparait une durée de
    validité de 5 ans!! pour le renouveler vous devez
    passer une visite médicale obligatoire tous les 5
    ans...
    alors si vous avez des soucis
    de santé gardez votre ancien permis cartonné qui,
    lui, est illimité!!

    FAITES PASSER/TRANSMETTEZ A
    TOUT LE MONDE
     
     
     
     
     

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  • Venise pour le bal s'habille.
    De paillettes tout étoilé,
    Scintille, fourmille et babille
    Le carnaval bariolé.



    Arlequin, nègre par son masque,
    Serpent par ses mille couleurs,
    Rosse d'une note fantasque
    Cassandre son souffre-douleurs.



    Battant de l'aile avec sa manche
    Comme un pingouin sur un écueil,
    Le blanc Pierrot, par une blanche,
    Passe la tête et cligne l'oeil.



    Le Docteur bolonais rabâche
    Avec la basse aux sons traînés;
    Polichinelle, qui se fâche,
    Se trouve une croche pour nez.

    Heurtant Trivelin qui se mouche
    Avec un trille extravagant,
    A Colombine Scaramouche
    Rend son éventail ou son gant.



    Sur une cadence se glisse
    Un domino ne laissant voir
    Qu'un malin regard en coulisse
    Aux paupières de satin noir.

    Ah! fine barbe de dentelle,
    Que fait voler un souffle pur,
    Cet arpège m'a dit : C'est elle !
    Malgré tes réseaux, j'en suis sûr,



    Et j'ai reconnu, rose et fraîche,
    Sous l'affreux profil de carton,
    Sa lèvre au fin duvet de pêche,
    Et la mouche de son menton.


    Théophile Gautier - Émaux et Camées


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    Fleurs d’Azalées

     

    Lorsque, agacé de me voir,

     Vous me quitterez,

     Sans un mot, doucement, je me résignerai à vous laisser partir.

     

    Les fleurs d’azalée

     Du mon Yak à Yeongbyeon

     Je me résignerai à les répandre à pleines brassées, sur le chemin que vous prendrez.

     

    A chacun de vos pas,

     S’il vous plait, partez en foulant légèrement

     Ces fleurs éparses.

     

    Lorsque, agacé de me voir,

     Vous me quitterez,

     Dussé-je en mourir, je me résignerai à ne pas pleurer.

     

     

    Kim Sowol 

     

     

    Mais, malgré les critiques qui le disent sentimentaliste, KIM Sowol travaille sur la forme et structure ses textes à la perfection. Dans l’élève, on retrouve le maître, et les rythmes des poèmes de Fleurs d’Azalée rappellent le travail de traduction de KIM Eok. Répétitions, sonorités, la langue est utilisée dans toute sa grandeur, au détriment des lecteurs étrangers qui perdent cet aspect dans la traduction.

     

    Devenir une légende

     

    KIM Sowol se suicide à l’âge de 32 ans. Il laisse derrière lui une Corée souffrante sous l’emprise des japonais. Sa disparition marque son époque tout comme l’ont marqué ses textes. 

     


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  • La Saint Valentin: Les amoureux de Peynet

    Publié le 10 Février 2015

    La Saint Valentin: Les amoureux de Peynet

    Peynet et ses amoureux pour fêter la St Valentin.

    14 Février

    Peynet avait ses parents Solignat commune de Brassac les mines, voici pourquoi cet article .

    Un musée y est consacré au centre de Brassac les mines.

    Voici quelques oeuvres de Peynet et en fin d'article vous y verrez sa biographie.

    Le jour de la Saint-Valentin, le 14 février, est considéré dans de nombreux pays comme la fête des amoureux. Les couples en profitent pour échanger des mots doux et des cadeaux comme preuves d’amour ainsi que des roses rouges qui sont l’emblème de la passion.

    À l’origine une coutume païenne, cette fête a été assimilée par l'Église catholique romaine par la désignation de saint Valentin comme saint patron des amoureux. Le jour de la Saint-Valentin n’aurait pas été associé avec l’amour romantique avant le haut Moyen Âge. La fête est maintenant associée plus étroitement à l’échange mutuel de « billets doux » ou de valentins illustrés de symboles tels qu’un cœur ou un Cupidon ailé.

    À l’envoi de billets au XIXe siècle a succédé l’échange de cartes de vœux. Cependant, en Amérique du Nord, les échanges de cartes ne se font pas selon la conception européenne où la carte de Saint-Valentin est envoyée à une personne « unique ». Il n'est pas rare qu'une personne y envoie une dizaine de cartes, et même que des élèves d'école primaire en envoient à leur maîtresse d'école.

    En France, le dessinateur Raymond Peynet est l'auteur d'illustrations emblématiques des couples d'amoureux dont l'une a été reprise sur un timbre « Saint-Valentin de Peynet » par la Poste.

    Amoureux de Peynet

    Les amoureux sous le kiosque qui ont rendus célèbre Peynet

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    Peynet

    site offficiel de Peynet

    Peynet

    Raymond Peynet est né en 1908, le 16 novembre, à Paris.

    A 15 ans, Raymond Peynet entre aux Arts appliqués... école qui, par chance, est située juste en face du bistrot de ses parents, auvergnats "montés" à Paris quelques années auparavant.

    C'est en entrant dans la vie active, que Raymond Peynet commence à apprendre véritablement son métier de dessinateur chez "Tolmer", agence de publicité à Paris, en effectuant différentes tâches, qui allaient du balayage de l'agence, du dessin d'étiquettes de parfums et de décors de boîtes de gâteaux, jusqu'à la conception de diverses publicités.

    En 1930, Raymond Peynet épouse, Denise, au nom prédestiné "DAMOUR".

    Afin de mieux gagner sa vie, Raymond Peynet publie ses dessins dans la presse parisienne, très abondante à cette époque : le Rire, Rire à deux, Paris Magazine, The Boulevardier (journal réservé aux Britanniques résidant à Paris),...C'est en 1942, que la vie de Raymond Peynet va changer !

    Devant remettre un pli confidentiel à un correspondant, à Valence, dans le département de la Drôme, Raymond Peynet se trouvait au point de rendez-vous, assis sur un banc, face au kiosque à musique (classé Monument Historique depuis 1982). C'est là que Raymond Peynet imagine un petit violoniste aux cheveux longs qui jouait tout seul dans le kiosque de Valence et une admiratrice qui l'écoutait.

    Quelques années plus tard, le violoniste a donné sa place au poète... et l'admiratrice est devenue sa compagne.

    "Les Amoureux de Peynet" étaient nés !... Les Amoureux de Raymond Peynet ont fait le tour du monde... sur des porcelaines, sur des écharpes, sous forme de poupées, dans des livres, sur des médailles, en statues (telle celle élevée à Hiroshima au Japon)... sur tout ce qui symbolise l'Amour !

    "Brassens n'aurait pas écrit "les bancs publics" sans Les Amoureux de Raymond Peynet" disait-il.
    Charles Aznavour a consacré également une chanson aux Amoureux de Peynet, interprétée par Marcel Amont, "les Amoureux de Papier".

    Actuellement, 4 Musées sont consacrés aux Amoureux de Peynet: Antibes, Brassac les Mines (ville native de la mère de Raymond Peynet), Karuizawa (Nagano - Japon) et Sakuto-cho (Okayama - Japon).

    Raymond Peynet s'est éteint dans sa 90ème année, le 14 janvier 1999...un mois tout juste avant le jour de "sa Saint-Valentin" !

     

     

     

    Blog de auvergnebassinauzonbrassac : Auvergne a travers les temps, Peynet

     

    Museé PeynetBlog de auvergnebassinauzonbrassac : Auvergne a travers les temps, Peynet

    Maison de la maman a Peynet a Solignat commune de Brassac-les-mines photos datant des années 80 et données par les propriètaires actuels Suzy et Jean-Louis que je remercie

    Blog de auvergnebassinauzonbrassac : Auvergne a travers les temps, Peynet


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    photo prise avec le téléphone...Jehan est au milieu.

     

     

     


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    Le soir, au coin du feu, j'ai pensé bien des fois
    À la mort d'un oiseau, quelque part, dans les bois.
    Pendant les tristes jours de l'hiver monotone,
    Les pauvres nids déserts, les nids qu'on abandonne,
    Se balancent au vent sur un ciel gris de fer.
    Oh ! comme les oiseaux doivent mourir l'hiver !
    Pourtant, lorsque viendra le temps des violettes,
    Nous ne trouverons pas leurs délicats squelettes
    Dans le gazon d'avril, où nous irons courir.
    Est-ce que les oiseaux se cachent pour mourir ?

     

    François Coppée

     


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    Photos prises ce mercredi de mon balcon, le prunus est en fleur depuis Noel...

     

    Photos prises ce mercredi de mon balcon

    Photos prises ce mercredi de mon balcon


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