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Par lambinettedestmande le 20 Octobre 2015 à 20:20
C'est en étant devant ce paysage qu'on relativise la vie et les problèmes quotidiens. C'est en prenant du recul que l'on peut trouver le bonheur dans la solitude. Hier un ami me disait qu'il allait en Haute Savoie faire de la randonnée, parler aux animaux, à la forêt, s'éloigner de ce monde de fous... je ne sais s'il a raison mais ce que je sais c'est que, devant cette immense cascade, on peut philosopher et écrire un super livre sur l'immensité et la beauté de la vie et la petitesse et la médiocrité du genre humain... la musique est faite du bruit de l'eau ... la beauté est faite de la couleur des paysages ... on respire la vie ... j'imagine les gouttelettes s'éparpillant sur son visage... il est là, les mains dans les poches et il parle à l'oreille de cette immense cascade...
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Par lambinettedestmande le 19 Octobre 2015 à 12:09
L' AUTOMNE DE MES PENSEES
Les pensées qui me mettent dans l'embarras .
Je vais en faire un gros tas
Les envoyer valser...
Les envoyer à trepas
Bon debarras ! .!
J'en ferai un feu de joie.
Le passé je veux l'emietter
Au vent frileux il va s' envoler.
C'est l'automne de ma vie.C'est mon choix
Ce sont mes feuilles mortes à moi
De tout je veux faire table rase
Je veux tourner la page
Quitte à devenir sage
Se peut il que j' envisage
Une vie sans nuages ?
Quel ambitieux présage
J'ai tant de colère, tant de rage
Je ne permettrai plus aucun outrage.
Je me réserve le gage,
De placer parfois mon visage
Devant le rétroviseur
Qui lui n'a pas d'heure.
Son oeil perçant veille
Je ne peux en dire davantage
Mon avenir je l 'aborde avec courage
Je voyage légère sans bagage
Surtout allégée des regrets du passé
Je ne perd pas de temps
Le bonheur n'a pas d'âge
Il se concrétise chaque jour davantage
Mon parcours se fera sans naufrage
Je trouverai aisément une plage ,
Mes valeurs me serviront d'ancrage
Après avoir traversé l 'océan de mes larmes.
Mon amour je le porte comme un adage
Mon coeur en est plein c'est l'avantage.
Il me guide vers de paisibles rivages.
Tout ce que j'ai donné,
Tout ce que j'ai reçu ,
Est mon héritage..
29/09/15
S.COUDERT
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Par lambinettedestmande le 16 Octobre 2015 à 14:14
Si...
Si tu es fatigué,
prends le temps du repos,
il vaut bien mieux marcher,
sans le poids des fardeaux,
si tu as de la peine,
sème les graines de la joie,
éloigne-toi de la haine,
et rapproche-toi de toi,
si tu te sens trop seul,
fais un pas vers autrui,
à l'ombre d'un tilleul,
chante parfois la pluie,
si tu es las d'attendre,
prends un peu les devants,
la vie passe comme les cendres,
que souffle un brin de vent,
et si tu es heureux,
regarde un peu autour,
donne et fais de ton mieux,
pour qui a besoin d'Amour.
Alexandra Julien
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Par lambinettedestmande le 15 Octobre 2015 à 12:06
Plume et son envol
Plume d'oiseau vole vole
Vient à moi sans toucher le sol
Prend toutes mes pensées folles
Et les mots dont je raffole
L'inspiration sera drôle
J'écrirai d'un ton frivole
Plume d'oiseau, décolle
Porte l'esprit des lucioles
Fais bien gaffe aux paraboles
Pour les mots faut pas de colle
Sois notre porte paroles
Tu deviendras une idole
Plume, belle de rossignol
Pose toi en haut des saules
Trace dans le ciel bleu « Envol »
Puis reviens sur mon épaule
Si léger, bel oiseau vole
Admet que nos âmes frôlent
Tes ailes, non je rigole
Promène nous très loin du sol
Aériens dans l'auréole
Les mots sans aucune boussole
Seront jamais mis sous fiole
Et toujours de beaux symboles
Ravis et en farandoles
Unis même sur des bristols
Les mots purs en farandole
Les plumes prennent leur envol
« Les écrits de Valérie »
Valérie Gosselin
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Par lambinettedestmande le 13 Octobre 2015 à 14:46
Tendresse.
Saisir entre ses cils
une poussière de soleil
la déposer au réveil
près de l'enfant gracile
balbutiant son devenir
rassuré par le doux sourire
d'une mère attendrie
penchée sur l'émoi de sa vie.
Tendresse.
Caresser une épaule meurtrie
par les chagrins de l'ennui
au crépuscule de l'oubli
ne rien dire peut-être
lorsqu'une larme va paraître
sous la paupière gonflée
d'un amour essouflé
à courir des routes désolées.
Tendresse.
Deviner un regard apeuré
derrière le masque d'indifférence
qu'impose le silence
d'une vie désespérée
au seuil trouble de l'incertitude
fracture de solitude
et simplement ouvrir son coeur
à l'autre qui a peur.
Tendresse.
Ouvrir son âme
et ranimer la flamme
lorsque l'espoir s'éteint
dans le coeur d'un ami
tandis qu'au bout de la nuit
l'oiseau malgré la noirceur
enveloppe de douceur
l'oisillon tombé du nid.
Tendresse.
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Par lambinettedestmande le 12 Octobre 2015 à 12:07
Etre serein
Connaitre la sérénité,
Ca nécessite de s’accepter,
Avec les forces et les faiblesses,
Qui sont notre plus grande richesse,
C’est se montrer tel que l’on est,
Sans avoir honte de son passé,
En osant vivre ses envies,
Sans prendre garde à trop d’avis,
C’est se faire entièrement confiance,
Car en elle se trouve la chance,
De faire les pas selon ses choix,
Sans écouter ceux qui aboient,
C’est ressentir le calme dedans,
Même devant un océan,
Si les émotions se déchainent,
Elles ne deviennent pas des chaines,
Car la sérénité est libre,
Et de la vie elle se rend ivre,
Elle marche debout la tête levée,
Et c’est sa plus belle fierté.
Alexandra Julien,
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Par lambinettedestmande le 8 Octobre 2015 à 13:15
Octobre a revêtu son manteau frileux
Sombre de jours aux fins estivales
D'un été ambre, l'éclat lumineux
Se fond à l'ébauche vive automnale
Quand le matin blême et brumeux
Orgueil son voile d'aube de cristal.
Gémissement triste susurré du vent
La forêt dépouillée dans ses ramures
Va sa frondaison brunir en mourant
Et la feuille comme une déchirure
Balbutiée au zéphyr dominant
Se soustrait d'ordre et de nature.
De bocage en tapis frémissant
La verdure sclérosée s'alanguit
D'un végétal, l'embrun blanchissant
A la sagesse naturelle qui l'envahit
Sur l'herbacée fanée au roseau pliant
Son haleine fige la flore endormie.
Il est là conquérant en récidive
Imposteur taché d'or et de carmin
Par guéret sur les berges et les rives
Dénudant l'intimité des chemins
Diffusant froide et successive
Une bruine sur la nature qu'il éteint.
L'aurore rose tel un printemps
Hurlant de froid perdu de fleurs
Divine sous son soleil palissant
L'offrande suprême de ses couleurs
A la porte d'un hiver impatient
L'automne s'enivre de ces rumeurs.
auteur: M PIERRON
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Par lambinettedestmande le 7 Octobre 2015 à 16:00
Les mots du silence sont des mots très rares qu'on ne trouve dans aucun livre, qui restent souvent coincés dans la poitrine, qui se glissent parfois jusque dans la gorge mais n'arrivent jamais dans la bouche...
Les mots du silence ne sont pas faits pour être entendus par les oreilles...
Les mots du silence se murmurent avec des gestes infimes et des mimiques immobiles.Ils se lisent avec les yeux fermés, s'écoutent avec le coeur, se gardent au fond de soi, dans la douceur des émotions..."
Jacques Salomé
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Par lambinettedestmande le 6 Octobre 2015 à 13:05
J'entends encore le son de ta voix
Des mots mélodieux venant vers moi
Par le souffle généreux du vent
Berçant mon âme, même
Dans ce froid si pénétrant.
Je crois sentir ta main tout
Près de mon cœur
Dans la douce caresse
D'une feuille qui se meurt.
Alors, même si je dérive sur la rivière
De mon imagination
Je voyage encore dans le lit
De nos belles émotions
Celles qui me transportent et m'apaisent
Un peu tous les jours
Dans la quintessence même de l'amour.
Pascale
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Par lambinettedestmande le 4 Octobre 2015 à 11:33
Là ou las, mais je suis... ah mais non pas j'avance,
Avance tes chagrins, ne trouves pas les mots...
Mots qui se sont enfuis, créant cette mouvance,
Mouvance où est un grain, le panache à ses maux...
Maux aux vents si mauvais, tu blêmis la cascade,
Cascade sanglotant ces larmes en délires...
Délires où je m'en vais, cet encre en marmelade,
Marmelade a son temps que j'ai tenté d'écrire...
Ecrire des feuilles, mortes mais au moins digne,
Digne par où commence à mourir l'amour,
Amour, lettre forte...sur un fil, cette ligne...
Ligne éperdu en transe car tout finis un jour...
Jour déchu, page blanche...sans bruit ni tracas,
Tracas comme un dimanche, la feuille brûle là...
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Par lambinettedestmande le 1 Octobre 2015 à 10:45
Le ciel se fait lourd quand râlent les pupitres
Annonçant dans la cour un vide insoutenable
Et le cœur enchaîné, sous la coiffe du pitre,
S’entrechoque aux paroles de maîtres de sérénades.
Les rêveries s’élèvent et frôlent l’amertume
Des sombres feuilles folles qui tangent en narguant
Les évadés punis, aux mains griffées de plumes
Dont leur omniprésence n’en fait que des absents.
Quand grincent les miroirs aux couleurs de la nuit,
Annonçant la tempête au fond des encriers,
Une larme de pluie se transforme en l’ennui
D’une vie qui s’achève dès la fin de l’été.
Isaac Lerutan, 2011
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Par lambinettedestmande le 30 Septembre 2015 à 15:35
Mettre fin à la dépendance affective
Ah l'Amour...Quand on en manque, il nous rend fou, et quand il est là....Bah c'est pareil. Les papillons dans le ventre, le manque de l'autre, l'attente d'un signe, la peur qui vient lors de l'absence, l'oubli de soi....Ça vous parle ? Si oui, aïe aïe aïe.....
Car tout cela est-ce vraiment de l'Amour ?
Je pense plutôt que cela vient montrer une passion pour l'autre, oui, mais également un manque d'amour pour soi.
L'amour équilibré donne de l'énergie, il ressource, il se partage. Il est basé sur l'équilibre donner-recevoir.
Il n'y a pas de manque, ni de peur lorsque l'absence est là. Et lorsque l'autre s'éloigne, pour une heure ou toujours, on pense quand même à soi.
Comment sortir de ces scénarios, la plupart du temps répétitifs, qui déstabilisent plus qu'ils n'apportent ?
En prenant du temps pour soi, en écoutant la solitude pour comprendre notre chemin de vie, en se respectant assez pour qu'autrui en fasse de même.
Et en sachant ce que l'on veut.
Évidemment, évidemment, être humain signifie être capable de créer des liens.
Et prendre un temps de solitude pour se retrouver soi ne veut pas vivre dans l'isolement. Au contraire. Comme pour tout le reste, il s'agit de préserver l'équilibre. En particulier en passant par le non lorsque celui ci veut se faire entendre.
Pourquoi dire oui, par exemple, aux invitations où l'on n'a aucune envie d'aller ? Que se passe-t-il si vous osez le non ? La personne en face, risque de mal le prendre, de vous tourner le dos ? Et on en vient à la peur du rejet, la peur de l'abandon...
C'est donc bien la dessus qu'il faut travailler si l'on veut arriver à vivre des relations sereines, saines, et équilibrées.
Et ça demande forcément de se donner du temps, de s'accepter soi-même, et de se prendre en main.
L'enfant intérieur de chacun a besoin d'être rassuré, qu'on lui dise qu'il est bon tel qu'il est, qu'il n'a pas à en faire des tonnes pour être aimé. Qu'il a, au fond, juste besoin d'être lui, et de s'épanouir pleinement, sans jugement.
Dans ce qui est sain pour lui. Et tout ça, qui d'autre que l'adulte que nous sommes peut lui apporter ?
Une fois l'être guéri de ses blessures intérieures, viennent les relations saines, sans jeux psychologiques, autonomes. Et quand le coeur palpite, il s'ouvre sans crainte. Il donne, il reçoit. Et l'Amour, ne ressemble-t-il pas à cela ?
L'important, ce n'est pas d'être avec quelqu'un, l'important c'est d'être avec la bonne personne.
Et il arrive que pour un temps, cette bonne personne soit Vous.
Alexandra Julien
Un superbe article à méditer...
Brigitisis
2 commentaires -
Par lambinettedestmande le 28 Septembre 2015 à 11:24
Si l'amour était poème,
il ferait vivre le mot "je t'aime",
il ne ferait jamais pleurer,
et ferait danser le monde entier,
Si l'amour était poésie,
il donnerait du goût à la vie,
il éveillerait de bon matin,
en éloignant tout les chagrins,
oui mais voilà il n'est pas ça,
il nous fait presque mal parfois,
sommes nous tellement fragiles,
pour que pour un rien le coeur vacille,
génération de l'illusion,
où l'on prends garder à Cupidon,
des fois que sa flèche vienne nous toucher,
elle pourrait bien nous faire saigner,
alors on vise la solitude,
pour ne pas rompre les habitudes,
et c'est dans le chacun pour soi,
qu'il nous faut faire naître la joie,
et je te parle pas de nos enfants,
qui doivent apprendre à être Grands,
dans un monde où tout va trop vite,
où trop de matériel s'invite,
génération du paradis,
on satisfait toutes nos envies,
avant même d'en avoir besoin,
mais on ne sait plus se prendre la main,
la plume chasse l'artificiel,
pour ramener à l'essentiel,
et de l'amour elle chasse les maux,
pour ne garder que le plus beau.
Alexandra Julien
3 commentaires -
Par lambinettedestmande le 22 Septembre 2015 à 15:02
J'ai voulu trop bien faire...
J'ai voulu trop bien faire,
pour te sembler correcte,
j'ai misé l'éphémère,
contre ce que j'affecte,
j'ai tout donné je crois,
pour penser mériter,
en me vidant parfois,
de la sérénité.
J'ai mis du maquillage,
pour voir briller tes yeux,
et fais du bavardage,
fuyant le silence de nos yeux.
J'ai souhaité être à ta hauteur,
j'en oubliai alors la mienne,
"j'ai le vertige" à dit mon coeur,
et mes luttes sont restées vaines.
Je me suis alors regardée,
j'ai vu que j'étais quelqu'un de bien,
qui n'avait pas à s'épuiser,
pour vivre des jours plus sereins.
J'ai choisi alors le repos,
et là j'ai vu de la lumière,
chassant la brume en trop,
pour une douceur plus singulière.
Alexandra Julien
Alexandra Julien a le don d"écrire avec des mots nos propres ressentis à certains moments de notre vie...
5 commentaires -
Par lambinettedestmande le 16 Septembre 2015 à 18:15
Alors maintenant, tu vois...
J'ai beaucoup attendu,
un aller sans venue,
un retour illusoire,
une main pour l'espoir.
J'ai un peu trop écrit,
à cause du sursis,
des mots n'étant que mots,
de ce que je voulais beau.
J'ai même imaginé,
que l'on puisse s'écouter,
que nos regards se touchent,
mais l'absence a fait mouche.
Alors maintenant tu vois,
je mets mon coeur en joie,
je me lève et m'en vais,
pour un monde plus vrai.
Alexandra Julien
Un écrit dont on ressent chaque phrase, chaque mot...
Encore un beau poème d'Alexandra Julien.
5 commentaires -
Par lambinettedestmande le 13 Septembre 2015 à 16:26
LES VENDANGES
Hier on cueillait à l'arbre une dernière pêche,
Et ce matin, voici, dans l'aube épaisse et fraîche,
L'automne qui blanchit sur les coteaux voisins.
Un fin givre a ridé la pourpre des raisins.
Là-bas, voyez·vous poindre, au bout de la montée,
Les ceps aux feuilles d'or, dans la brume argentée ?
L'horizon s'éclaircit en de vagues rougeurs,
Et le soleil levant conduit les vendangeurs.
Avec des cris joyeux, ils entrent dans la vigne ;
Chacun, dans le sillon que le maître désigne,
Serpe en main, sous le cep a posé son panier.
Honte à qui reste en route et finit le dernier !
Les rires, les clameurs stimulent sa paresse !
Aussi, comme chacun dans sa gaîté se presse !
Presque au milieu du champ, déjà brille, là-bas,
Plus d'un rouge corsage entre les échalas ;
Voici qu'un lièvre part, on a vu ses oreilles ;
La grive au cri perçant fuit et rase les treilles.
Malgré les rires fous, les chants à pleine voix,
Tout panier est déjà vidé plus d'une fois,
Et bien des chars ployant sous l'heureuse vendange,
Escortés des enfants, sont partis pour la grange.
Au pas lent des taureaux les voilà revenus,
Rapportant tout l'essaim des marmots aux pieds nus.
On descend, et la troupe à grand bruit s'éparpille,
Va des chars aux paniers, revient, saute et grappille,
Prés des ceps oubliés se livre des combats.
Qu'il est doux de les voir, si vifs dans leurs ébats,
Préludant par des pleurs à de folles risées,
Tout empourprés du jus des grappes écrasées !
VICTOR DE LAPRADE (1860)
LA VIGNE ET LA MAISON - LAMARTINE.
La vigne et la maison
Ecoute le cri des vendanges
Qui monte du pressoir voisin ;
Vois les sentiers rocheux des granges
Rougis par le sang du raisin.
Regarde au pied du toit qui croule :
Voilà, près du figuier séché,
Le cep vivace qui s’enroule
A l’angle du mur ébréché.
Autrefois, ses pampres sans nombre
S’entrelaçaient autour du puits ;
Père et mère goûtaient son ombre ;
Enfants, oiseaux, rongeaient ses fruits.
Il grimpait jusqu’à la fenêtre ;
Il s’arrondissait en arceau ;
Il semble encor nous reconnaître
Comme un chien gardien d’un berceau,
Sur cette mousse des allées
Où rougit son pampre vermeil,
Un bouquet de feuilles gelées
Nous abrite encor du soleil.
Alphonse de Lamartine (les Recueillements poétiques, 1839)
La vigne rouge - Vincent Van Gogh
AMIS, VIVE L'ORGIE- VICTOR HUGO
Amis, vive, vive l'orgie !
J'aime la folle nuit
Et la nappe et la nappe rougie
Et les chants et le bruit,
Les dames peu sévères,
Les cavaliers joyeux,
Le vin dans tous les verres,
L'amour l'amour dans tous les yeux !
La tombe est noire,
Les ans sont courts,
Il faut, sans croire
Aux sots discours,
Très souvent boire,
Aimer toujours !
Dans la douce Italie,
Qu'éclaire un si doux ciel,
Tout est joie et folie,
Tout est nectar et miel.
Ayons donc à nos fêtes
Les fleurs et les beautés,
La rose sur nos têtes,
La femme à nos côtés !
VICTOR HUGO
4 commentaires -
Par lambinettedestmande le 9 Septembre 2015 à 10:55
Une fois encore
Sur des chants d’amour
En mélange d’amour de déchirures et de souffrances,
La où ni la musique dans ses notes les plus fortes,
La où ni les voix dans les mots les plus intenses,
Ne sauront traduire ce qu’est le sentiment d’amour et
d’appartenance.
De paroles en slow
Combien de musiciens ont su traduire l’émotion
Du sentiment d’amour dans ces cris
De ce manque de l’autre,
Dans cette déchirure de celui qui parfois nous quitte,
Dans cette brûlure qui hante celui qui reste.
De paroles en slow
Combien de mots en mille langues
Ont voulu sans jamais en atteindre la réalité
Dire je t’aime, tu me manques,
Je t’aime à ne plus pouvoir, ne plus savoir.
De paroles en slow
Nous avons si souvent vécu ces émotions d’amour
Sans jamais imaginer vivre cette douleur de l’indifférence.
De musiques en slow
Nous restons l’un à l’autre
Mais saurons-nous un jour pourquoi
Le coeur avoue alors sa joie ou sa souffrance
Comme parfois l’on doute de dieu de sa parole de son
injustice.
Parfois je doute du coeur
Mais jamais je ne doute du sentiment et de la dépendance
Comme l’aboutissement de ce que nous sommes...
Des êtres imparfaits infinis.
JEAN -MARC GONNETAN
Sur un tableau de Steve Hanks, ce poème que je trouve vraiment très beau...
3 commentaires -
Par lambinettedestmande le 6 Septembre 2015 à 11:56
Mademoiselle Nostalgie
Sans gène et sans prévenir,
La nostalgie s'invite,
Se déguise en soupir,
Elle évite la fuite,
On voudrait la chasser,
Rêver au doux futur,
Mais lors des douces soirées,
Sa présence rassure,
C'est comme si la souffrance,
Apportait un ami,
Qui proposerait la danse,
Pour faire tourner la nuit,
Si on s'attarde sur elle,
Elle s'installe en nos coeurs,
Pour qu'il batte des ailes,
Quand la solitude pleure,
Mademoiselle nostalgie,
Est douce et musicienne,
Un peu comme la magie,
Elle change la joie en peine,
Mais ses mots sont trompeurs,
Elle ne veut pas le bien,
Son côté trop rêveur,
Vient semer la froideur,
Si vous la rencontrez,
Mettez-vous hors d'atteinte,
Pour ne pas vous blesser,
Lors qu'elle feint une étreinte,
Elle retient prisonnière,
L'âme la plus libérée,
De son poison amère,
L'empêche d'exister.
Alexandra Julien
Un beau poème sur un état d'âme où parfois on se complaît avec bonheur, peut-être au détriment du temps présent...
4 commentaires
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